Selon le rapport de l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC) sur la qualité de l’air mondiale, la pollution aux particules fines émises par les véhicules motorisés, l’industrie et les incendies représente « la plus grande menace externe pour la santé publique » mondiale. Mais malgré ce constat, les fonds alloués à la lutte contre la pollution de l’air ne représentent qu’une fraction infime de ceux par exemple dédiés aux maladies infectieuses, pointe le rapport. La pollution atmosphérique présente un plus grand risque pour la santé mondiale que le tabagisme ou la consommation d’alcool, et ce danger est exacerbé dans certaines régions du monde comme en Asie et en Afrique, détaille une étude publiée ce mardi 29 août. La pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC ou de cancers.
Wilfried KIANTAGA