Au Soudan, sans visas accordés d’urgence par les autorités soudanaises, Médecins sans frontières pourrait bientôt être contraints de retirer son soutien à l’hôpital turc de Khartoum.
L’organisation a fait savoir, dans un communiqué, le 9 août, que les demandes de visa pour le personnel d’urgence, y compris les chirurgiens, étaient en attente depuis huit semaines. Or, dans la partie sud de Khartoum, seulement trois hôpitaux fonctionnent encore et font face aux multiples difficultés, dans une zone de guerre.
« On a des difficultés pour trouver localement du personnel médical qui soit prêt à travailler dans des conditions très difficiles. Souvent, on a des jeunes médecins et infirmiers qui n’ont aucune expérience pour gérer des situations pareilles, des flux massifs de blessés par exemple, de la chirurgie de guerre » a témoigné le docteur Mego Terzian pédiatre et ancien président de MSF sur place depuis plus de quatre mois.