Le Conseil des Ministres de ce mercredi, 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, a décidé des mesures importantes dans le domaine de la santé. Il s’agit notamment de :
Des travaux de réhabilitation/reconstruction de 12 centres de santé dans la commune de Bantè puis prestations de surveillance et de contrôle desdits travaux.
Prévus au Programme d’Action du Gouvernement, ils concernent les centres de santé des localités de Bobè, Atokolibè, Gouka, Lougba, Pira, Koko, Banon, Djagballo, Galata, Okouta Ossè, Agoua et Akpassi.
Ils ont pour finalité d’améliorer les capacités d’accueil et la fonctionnalité des centres, la qualité des soins offerts aux populations et de créer un cadre de travail plus convenable pour le personnel.
Les ministres concernés veilleront à l’aboutissement de la procédure de sélection des prestataires et à la bonne exécution des travaux dans les délais prescrits.
La Réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux, 15 hôpitaux de zone et construction de 7 hôpitaux de 65 lits.
Il s’agit en l’occurrence du Centre national hospitalier et universitaire de pneumo-phtisiologie de Cotonou, du Centre hospitalier et universitaire de Zone d’Abomey-Calavi, du Centre hospitalier et universitaire départemental de l’Ouémé, du Centre de pneumo-phtisiologie d’Akron, des hôpitaux de zone de Sakété, Pobè, Kétou, Ouidah et de ceux de Cotonou I et IV.
Sont également pris en compte, le Centre hospitalier départemental du Zou, celui du Mono, les hôpitaux de Zone de Comè, Aplahoué, Klouékanmè, Covè, Djidja, Lokossa, Savalou et Dassa.
Il s’agit aussi des Centres hospitaliers et universitaires départementaux du Borgou, de l’Atacora, de la Donga, l’hôpital d’instruction des Armées de Parakou, les hôpitaux de zone de Natitingou, Kouandé, Bassila, Djougou, Malanville, Kandi et Banikoara.
Une fois achevés, ils induiront une amélioration des capacités d’accueil, de la qualité des soins offerts aux populations, un développement des pôles de spécialités, une facilitation de la référence et la contre référence, de même qu’un cadre de travail plus convenable pour le personnel de santé, toutes choses qui favoriseront une fonctionnalité optimale de ces établissements hospitaliers.
Dans cette perspective, les études techniques, d’impact environnemental et social, de conceptions architecturales, ainsi que la surveillance et le contrôle des travaux doivent être réalisés avec le plus grand professionnalisme.
La Contractualisation pour la réalisation des études en vue la réhabilitation de six cent quatre-vingt-huit (688) centres de Santé.
Au terme d’un inventaire réalisé, 725 centres de santé répartis dans les douze départements sont retenus comme centres prioritaires pour faire l’objet de réhabilitation ou de reconstruction. Au nombre de ces centres, 37 sont déjà en chantier.
En vue d’améliorer les conditions de travail du personnel et de privilégier une bonne prise en charge des patients, le Gouvernement a prévu la réhabilitation des 688 restants répartis à raison de 67 dans l’Alibori, 68 dans l’Atacora, 42 dans l’Atlantique, 117 dans le Borgou, 60 dans les Collines, 56 dans le Couffo, 19 dans la Donga, 15 dans le Littoral, 64 dans le Mono, 68 dans l’Ouémé, 59 dans le Plateau et 53 dans le Zou.
À cet effet, le Conseil a autorisé la réalisation de ces études en prélude aux travaux physiques.
La Réalisation des études de faisabilité et de dimensionnement du projet de création d’un centre funéraire, d’une morgue, d’un crematorium et d’une école de formation de thanatopraxie au Bénin.
À la suite des réformes structurelles déjà engagées dans le secteur de la santé, il est nécessaire de réorganiser la gestion des dépouilles mortelles qui, jusqu’ici, se limite à leur conservation à la morgue avant les enterrements.
Il sera ainsi question de construire un centre funéraire, un crématorium, une morgue avec pour but de moderniser la prise en charge des défunts jusqu’à leur dernière demeure.
Afin d’optimiser les gains de cette démarche, il est apparu pertinent d’intégrer une école de formation de thanatopraxie pour disposer, à moyen terme, du personnel qualifié pour délivrer les soins de conservation.
Ce faisant, il est visé l’amélioration de la conservation des corps, la modernisation des commodités de gestion des différentes activités adéquates en lien avec les enterrements, de même que le développement de ce nouveau mode de soins de conservation des corps des personnes décédées.
Les présentes études de faisabilité permettront alors de disposer d’un agenda pour la mise en œuvre de ce projet.