Au Zimbabwe, les jouets sexuels sont interdits par la loi, une chose qui ne recevra pas l’avis favorable de certaines femmes. Ces dernières pensent être privées de leur droit. Dans ce pays socialement conservateur, les femmes divorcées et les mères célibataires sont souvent considérées comme des partenaires indésirables pour les hommes. Une partie de la loi zimbabwéenne sur le contrôle de la censure et des divertissements rend illégale l’importation ou la possession des ‘’sex toys’’, car ils sont considérés comme “indécents”, “obscènes” et nuisibles à la moralité publique. La possession de jouets sexuels peut conduire une femme en prison. Dame Dewa a déclaré sur Africa 24 que cette loi était “archaïque”. Elle en conteste une partie devant les tribunaux au motif qu’elle est répressive et qu’elle porte atteinte à sa liberté. En mars, elle a déposé des documents judiciaires pour poursuivre le gouvernement du Zimbabwe et demander l’abrogation de certaines parties de la loi.