Santé mentale / le message de Grégoire Ahongbonon, fondé de l’Association de soins psychiatriques saint Camille
today19 avril 2023
Au Bénin, il y a quelques années encore, les malades mentaux étaient chosifiés. Si aujourd’hui le regard de la société envers les personnes atteintes de troubles mentaux change de plus en plus, c’est en grande partie grâce à l’Association Saint Camille qui œuvre pour la guérison et la réinsertion sociale de ces personnes. Il s’agit du plus vaste réseau non gouvernemental de soins psychiatriques en Afrique. Grégoire Ahongbonon est le responsable de l’association Saint Camille. Ce philanthrope béninois a fondé l’Association en 1991. Grégoire Ahongbonon attire l’attention de tout un chacun sur le rôle de la société envers les malades mentaux. « Un malade mental dans la rue, c’est l’image de l’être humain qui est bafoué » déclare-t-il.
play_arrow
Santé mentale / le message de Grégoire Ahongbonon, fondé de l’Association de soins psychiatriques saint CamilleChris GUEZO
Grégoire Ahongbonon , responsable de l’association Saint Camille
Soigner et redonner la dignité aux personnes souffrant de maladies psychiatriques en Afrique de l’Ouest, c’est le leitmotiv de Grégoire Ahongbonon et de son association Saint Camille. Aujourd’hui au Bénin, on les compte par millier, les personnes que l’Association Saint Camille a accueilli et réussi à redonner un sens à leur vie. Pourtant Grégoire Ahongbonon n’était qu’un réparateur de pneus. C’est l’œuvre de Dieu martèle-il au micro de Erwane Oliyidé.
play_arrow
Santé mentale / le message de Grégoire Ahongbonon, fondé de l’Association de soins psychiatriques saint CamilleChris GUEZO
Le WHOPEN, entendez l’intégration d’un paquet d’intervention essentielle pour la lutte contre les Maladies Non Transmissibles dans les soins de santé primaires, est un programme de l’OMS adopté par le Bénin pour une prise en charge adéquat des MNT. Il s’adresse essentiellement aux agents de la périphérie, notamment le personnel paramédical. Même si le WHOPEN a connu des progrès à ce jour beaucoup restent encore à faire dans la lutte […]
