Au Burundi, ce vendredi 17 mars 2033, les autorités sanitaires ont déclaré une épidémie de poliovirus circulant de type 2. Cette décision est survenue après avoir confirmé la présence de huit poliovirus pour la première fois depuis trente ans. Les cas ont été confirmé chez un enfant de quatre ans du district d’Isalé, dans l’Ouest du Burundi. Il n’avait pas été vacciné contre la poliomyélite. Deux autres enfants qui étaient en contact avec le premier garçon ont également été contaminés. Aussi, cinq échantillons provenant de la surveillance environnementale des eaux usées ont confirmé la présence du poliovirus circulant type 2, selon l’OMS.
« Le poliovirus circulant de type 2 est la forme de poliomyélite la plus répandue en Afrique et les épidémies de ce type de poliovirus sont les plus fréquentes dans la région, avec plus de 400 cas de paralysie flasque aiguë signalés dans 14 pays touchés en 2022. L’infection par le poliovirus circulant de type 2 peut se produire lorsque la souche affaiblie du virus contenue dans le vaccin antipoliomyélitique oral circule parmi des populations sous-immunisées pendant de longues périodes. La paralysie flasque aiguë est définie par l’apparition aiguë d’une faiblesse ou d’une paralysie avec réduction du tonus musculaire chez les enfants. Il existe de nombreuses causes infectieuses et non infectieuses de paralysie flasque aiguë. La poliomyélite est l’une des causes de la paralysie flasque aiguë. Sa détection précoce est essentielle pour contenir une potentielle épidémie » peut-on lire sur la page Facebook de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.
Nawal AKOBI