Plus de 5.322 cas de variole du singe, pour une cinquantaine de pays, ont été confirmés en laboratoire dans le cadre de la flambée actuelle dans le monde entier. L’annonce a été faite ce 05 juillet 2022, par l‘Organisation mondiale de la santé.
Avec ces cas confirmés, c’est une augmentation de plus de 50% par rapport au précédent bilan du 22 juin 2022, qui a été enregistrée. Le dernier bilan qui date du 30 juin 2022, représentait déjà une augmentation de 55,9% par rapport au décompte du 22 juin, qui recensait huit jours plus tôt 3.413 cas.
L’Europe en tête des régions contaminées
D’après les chiffres les plus récents de l’OMS, 85% des cas de variole de singe sont enregistrés en Europe. L’Europe est donc en tête de liste des régions les plus touchées par le virus, suivi de l’Afrique, des Amériques, de la Méditerranée orientale et du Pacifique. Le constat fait état de ce que la plupart des cas recensés sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. On note toutefois d’autres groupes vulnérables, notamment des enfants et des personnes qui ont un système immunitaire “compromis”. A cette date, on enregistre un cas de décès dû à la variole du singe, selon l’OMS.
La variole du singe, toujours pas une urgence sanitaire mondiale
Malgré la flambée des cas, l’OMS n’a pas encore fixé de date pour une seconde réunion de son comité d’urgence sur la variole du singe, après celle du 23 juin dernier. L’agence sanitaire des nations unies, faut-il le rappeler, avait convoqué un comité d’urgence pour décider si la variole du singe constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
A l’issue des travaux, les experts du comité avaient considéré la flambée des cas comme une menace sanitaire dont l’évolution était très inquiétante, mais sans atteindre pour le moment le stade d’une urgence sanitaire mondiale.
Erwane OLIYIDE