Les sages-femmes font partie intégrante de la médecine africaine depuis plusieurs dizaines d’année. Elles sont les dispensatrices de soins de première ligne et les piliers des soins de santé de la mère et de l’enfant sur le continent. En effet, les sages-femmes assistent les femmes enceintes tout au long de la grossesse et jusqu’à l’accouchement, en leur fournissant des soins prénatals, intrapartum et postnatals, ainsi que des services de planification familiale et d’autres services de dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus. Lors des situations d’urgence, les sages-femmes peuvent aussi assurer les soins obstétricaux d’urgence de base.
Eugenie Noua Adjibocha, sage-femme à la retraite
La Journée internationale de la sage-femme qui est célébrée le 5 mai de chaque année donne l’occasion de rendre hommage à ces braves actrices du secteur de la santé, pour les soins essentiels qu’elles offrent aux mères et aux nouveau-nés.
Le thème retenu pour l’édition 2022, intitulé « 100 ans de progrès », rappelle la création il y a un siècle de la Confédération internationale des sages-femmes (ICM). Dans la foulée de la célébration de ce centenaire, une équipe de Radio Afrique santé a tendu son micro à Eugenie Noua Adjibocha, sage-femme à la retraite et présidente de l’association des sages-femmes retraitées du Bénin.
D’après elle, le métier de sage-femme est un métier de patience et d’amour. On l’écoute (ci-dessous) au micro de Erwane Oliyidé.
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Sage-femme : « un métier de patience et d’amour » selon Eugenie Noua Adjibocha Radio Afrique Santé