Le taux de vaccination contre la Covid-19 au sein des populations à risques, durant les 05 premiers mois de l’année 2022, a connu une hausse significative. Dans une déclaration faite en début de semaine, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a dit être heureuse de ce résultat prometteur.
Dre Matshidiso Moeti a reconnu qu’il s’agit du fruit des efforts concertés des pays africains pour augmenter de toute urgence la couverture vaccinale de leurs populations les plus à risque, contre la covid-19.
On note que près de la moitié des travailleurs de la santé et des personnes âgées de plus de 60 ans sont désormais entièrement vaccinés dans 31 pays africains. Bien que ce chiffre soit encore loin de la recommandation de l’OMS, d’une couverture vaccinale de 90 pourcents pour les travailleurs de la santé et de 80 pourcents pour les plus de 60 ans et les personnes les plus à risque, il constitue une amélioration notable par rapport à la situation de ces pays à la fin de l’année 2021.
Dans sa déclaration, Dre Matshidiso Moeti a salué ce « revirement impressionnant ». Elle a estimé qu’après une année marquée par un accès difficile aux doses, des retards couteux et des insuffisances en 2021, les gouvernements africains ont bien fait de profiter de la disponibilité accrue de vaccins cette année, pour protéger leurs populations. Elle a, pour finir, encouragé les pays africains et leurs dirigeants à accélérer le rythme des campagnes de vaccination.
Une hausse des cas, malgré l’amélioration du taux de vaccination
Dans la foulée, le nombre de personnes atteintes de la covid-19 a augmentée durant la semaine du 13 au 19 juin 2022. Une hausse qui intervient après une baisse soutenue pendant 03 semaines.
Selon la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, cette flambée de cas pourrait être une conséquence de l’assouplissement des mesures de santé publique dans certains pays.
Le nombre de cas de Covid-19 signalés en Afrique a atteint, en ce mois de juin, un peu moins de 12 millions. Environ 254.400 cas de décès ont été signalés. Toutefois, à ce stade, l’incidence hebdomadaire reste relativement faible par rapport aux vagues précédentes de pandémie, a rassuré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Herwane Oliyide